Les perturbateurs endocriniens

Qu’est-ce que les perturbateurs endocriniens ?

On appelle perturbateurs endocriniens les substances chimiques naturelles ou artificielles qui infiltrent l’organisme et affectent le système endocrinien ou les glandes qui sécrètent les hormones qui sont directement injectées dans le sang. Ces éléments perturbateurs endocriniens peuvent engendrer des effets néfastes sur l’organisme.

Impact sur la santé

L’estimation du dégât causé par les perturbateurs endocriniens est quasi-difficile à cause des nombrables effets probables de ces perturbateurs et leur action sur l’organisme, mais aussi à cause de l’abondance de substances et d’atteintes des zones d’exposition.

Les cancers hormonaux-dépendants sont de plus en plus suspectés causés par des perturbateurs endocriniens, comme le cancer du sein, de l’utérus, de la prostate et autres, mais les analyses et les données récoltées ne confirment pas à 100 % ces hypothèses.

Le rayon d’action des perturbateurs endocriniens est très large, à savoir sur l’hormone naturelle où ils agissent en limitant l’action de ces derniers, ou en s’enracinant sur ces hormones naturelles, mais aussi en bloquant le système de régulation des hormones et des récepteurs, qui visent à modifier les concentrations d’hormones qui agissent dans le corps humain.

Il est à noter que certains de ces perturbateurs endocriniens sont des éléments solubles dans les lipophiles, ou pour faire simple, ils s’accrochent sur les tissus adipeux ou dans les tissus graisseux de différentes espèces et pouvant contaminer un grand nombre d’éléments de la chaine alimentaire. Les sources probables d’exposition de la population à ces perturbateurs endocriniens sont l’eau, l’alimentation, mais également les médicaments, les produits cosmétiques, etc.

Les perturbateurs endocriniens dans l’écosystème

Les perturbateurs endocriniens évoluent et se propagent partout dans l’environnement. Ils peuvent se présenter sous des formes naturelles, ou de façon intentionnelle ou hormones de synthèse tels que les contraceptifs en manipulant des molécules pour le traitement de la stérilité. Il existe également des substances chimiques pour des finalités précises, telles que les pesticides, herbicides, des retardateurs de flamme, etc.

Expositions aux PE

En général, les principaux éléments les plus atteints par les perturbateurs endocriniens sont : l’eau et les aliments, mais également l’air et les cosmétiques. Dans l’environnement professionnel, les expositions sont semblables à celles de la population, mais à des niveaux plus importants. Des secteurs sont particulièrement vulnérables comme l’agriculture (manipulation des pesticides), dans l’industrie pharmaceutique et dans les sociétés de fabrication chimique.

Les perturbateurs endocriniens sont présents un peu partout dans l’environnement notamment dans l’air, le sol et l’eau. L’humain est en constante exposition à ces contaminants, et ce par le fait d’inhaler, d’ingestion ou de contact. L’évaluation des risques doit donc être une priorité pour la recherche à long terme.

Le cancer et les perturbateurs endocriniens

Des études ont toujours été effectuées sur la propagation des PE, ainsi que des effets sur l’organisme humain. Leurs effets sont de plus en plus désastreux comme la diminution de la qualité du sperme, l’apparition et le développement du tractus génital, et bien d’autres maladies encore. Certaines PE sont actuellement répertoriées comme agents responsables de l’apparition de cancers du sein, des testicules, de la prostate et de l’utérus.

Le DES ou Distilbène a toujours été prescrit par le médecin afin d’éviter les avortements dans les années 1950. Par la suite, il a été interdit en France en 1977 après avoir constaté l’apparition de plusieurs cancers du vagin des femmes enceintes et des cancers de l’utérus sur les filles des mères qui en prenaient.

L’enjeu de la recherche

Les PE sont composés d’un large regroupement de variétés capables d’affecter le système hormonal. Ces composés sont alors des éléments affectant continuellement l’organisme humain comme le métabolisme, la reproduction, et même le système nerveux. Les recherches et les études liées à cet effet sont alors jusque-là encore presque primaires.

En somme, la maitrise des sources d’exposition est très difficile, ainsi, l’étude sur les conséquences biologiques de ces expositions relève encore d’une réelle difficulté. Le défi du corps médical et des pouvoirs publics est de pousser les recherches encore plus loin afin de maîtriser les perturbateurs endocriniens.

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