Internet fait partie de notre vie quotidienne. De la fabrication d’ordinateurs à l’envoi d’e-mails, son utilisation a un impact important sur l’environnement.
Évaluation des polluants émis via Internet
Quand on signe un contrat d’énergie, on peut logiquement penser que c’est notre consommation actuelle qui consomme le plus d’énergie, mais à tort !
Si Internet était un pays, il serait le troisième consommateur d’électricité au monde avec 1500 TWh par an. En plus, le numérique consomme 10 à 15 % de l’électricité mondiale. De plus, il est important de noter que cette consommation est doublée tous les quatre ans.
Cette expansion du réseau est si importante qu’elle pose un réel problème environnemental pour les années à venir. En ce qui concerne l’émission de CO2, Internet pollue plus que le transport aérien.
Impact environnemental des centres de données
Internet repose sur des millions de serveurs physiques dans des centres de données du monde entier. Tous ces équipements et machines sont extrêmement énergivores. La majeure partie de cette énergie provient de sources qui émettent du dioxyde de carbone dans l’air.
Facebook n’hésite pas à rendre compte de l’approvisionnement énergétique et de la consommation d’eau de ses centres de données. Néanmoins, l’impact sur le cycle de vie des centaines de milliers de serveurs requis pour les applications dans le monde reste énorme. L’infrastructure de réseau du groupe a généré des émissions de CO2 estimées à 718 000 tonnes, ce qui correspond à la production annuelle de CO2 d’environ 77 500 foyers américains.
De son côté, Google est responsable d’environ 40 % de l’empreinte carbone d’Internet avec 3,5 milliards de recherches par jour. Selon les estimations d’un cabinet de conseil en environnement britannique, les émissions de CO2 sont comprises entre 1 et 10 g pour chaque recherche Google.
Ce dernier est conscient de son empreinte carbone et tente de concevoir des centres de données plus économes en énergie. Il investit aussi dans les énergies propres et dispose de nombreux programmes de compensation carbone. Ainsi, l’entreprise achète l’énergie verte dont elle a besoin ailleurs pour compenser ses propres émissions de gaz à effet de serre, même si cette approche est limitée. En effet, Google aura toujours besoin d’énergie polluante pour fonctionner.
Empreinte écologique des internautes
N’oublions pas l’utilisateur qui est responsable de 50 % des gaz à effet de serre sur Internet ! Il est donc nécessaire de sensibiliser les internautes à leur impact sur l’environnement et aux actions de réduction de leur empreinte carbone.
Plus de 12 milliards d’emails sont envoyés chaque heure dans le monde. Ils émettent un total de 50 gigawatts, soit la puissance de sortie de 18 centrales nucléaires par heure. À titre d’exemple, l’envoi d’un email avec pièce jointe libère 19 grammes de CO2. De plus, sa consommation énergétique équivaut à une heure d’utilisation d’une ampoule.
Navigation sur le Web
Chaque heure, plus de 140 millions de requêtes apparaissent sur Google dans le monde. Alors que chaque requête Google émet sept grammes de CO2. En une heure, le dioxyde de carbone généré par les emails du monde entier équivaut à un millier d’allers-retours Paris-New York.